Le 11 septembre 2014, la présidente de l’ACESI, Linda Ferguson, et moi-même nous sommes rendues à Cartagena, en Colombie, pour assister à une rencontre de la Global Alliance for Leadership in Nursing Education and Sciences (GANES). Les membres de la GANES sont composés de l’ACESI, de l’American Association of Colleges of Nursing (AACN), de l’Association of Latin American Faculties of Nursing (ALADEFE), et du Forum of University Deans of South Africa (FUNDISA). C’était la première fois que nous tenions une rencontre en trois langues (anglais, espagnol et portugais), notre objectif étant de définir de nouvelles orientations stratégiques pour la GANES.
En me rendant à cette rencontre, je me suis demandé si nous pouvions arriver à combler les écarts que posaient la langue, la culture et les systèmes de santé et à trouver un terrain d’entente convenable pour poser le fondement de plans d’action internationaux relativement à la formation en sciences infirmières. Quasi instantanément, j’ai commencé à entendre des histoires qui m’ont paru familières : la difficulté à obtenir des stages cliniques pour les étudiantes, la nécessité de disposer de lignes directrices pour déterminer comment faire cadrer la simulation avec les programmes de sciences infirmières, la pénurie d’infirmières dans les régions rurales, le besoin de miser sur une plus grande harmonisation des programmes de formation pour les infirmières en pratique avancée, et enfin le lien à établir entre les infirmières qui sortent du baccalauréat et l’obtention de résultats positifs. Nous nous sommes réjouis de constater le nombre de programmes de formation en sciences infirmières et d’infirmières enseignantes représentés lors de la rencontre, et l’incidence éventuelle que nous pourrions avoir sur la santé des populations du monde entier ainsi que dans nos pays respectifs si nous travaillions ensemble. D’ici la fin de la journée, nous avions mis le doigt sur des enjeux hautement prioritaires auxquels sont confrontées les associations des écoles de sciences infirmières du monde entier et avions convenu, d’un commun accord, de travailler à faire progresser la qualité de la formation en sciences infirmières à l’échelle mondiale. La GANES est dorénavant chargée de mettre en œuvre des mesures réalisables qu’il nous faut parachever pour aborder ces enjeux.
Quelles sont les mesures qu’une organisation internationale d’écoles de sciences infirmières peut prendre pour améliorer la formation en sciences infirmières à l’échelle mondiale? Faites-nous parvenir vos commentaires sur Twitter ou sur la page Facebook de l’ACESI en ajoutant #GANES.
Cynthia Baker, inf. aut., Ph. D.
Directrice générale, ACESI