Bienvenue sur notre page rendant hommage au Mois de l’histoire des Noirs, où nous reconnaissons les contributions importantes d’infirmières et infirmiers enseignants noirs qui ont eu un impact significatif sur les soins infirmiers et de santé au Canada. Au cours de l’histoire, ces professionnels dévoués ont non seulement offert une éducation et des soins essentiels, mais ont aussi milité pour l’équité et la justice dans leur communauté. Cette page vise à honorer leur héritage, souligner leurs réalisations et reconnaître leur rôle vital et son impact déterminant sur l’avenir des soins infirmiers.
Les membres du groupe d’intérêt pour infirmières et infirmiers enseignants qui sont des personnes autochtones, noires et de couleur (PANDC) ont offert leur avis quant aux pionnières et pionniers noirs des sciences infirmières qui méritaient d’être mis de l’avant et ont rédigé une brève description de leurs réalisations.
Joignez-vous à nous alors que nous découvrons ces histoires inspirantes et leur incidence sur la vie d’innombrables personnes. Célébrons ensemble la force et la résilience des infirmières et infirmiers enseignants noirs qui continuent d’inspirer le changement et de favoriser l’inclusion dans les soins de santé.
Pionnières et pionniers noirs des sciences infirmières
Pour rendre hommage à l’héritage des infirmières et infirmiers noirs, pendant le mois de février, l’ACESI mettra en vedette plusieurs publications présentant des pionnières et pionniers noirs des sciences infirmières.
Bernice Redmon ▼
Saviez-vous que Bernice Redmon a été la première infirmière noire canadienne à œuvrer dans le domaine de la santé publique et à devenir membre de l’Ordre de Victoria au Canada? En raison des barrières raciales dans les programmes de sciences infirmières au pays, elle a fait ses études aux États-Unis. En 1945, elle est revenue au Canada, où elle a été embauchée par le ministère de la Santé de la Nouvelle-Écosse.
Ses contributions et ses réalisations dans le domaine des sciences infirmiéres ont ouvert la voie à d’autres femmes noires, qui ont poursuivi des études et ont été embauchées dans des hôpitaux du Canada à la fin des années 1940 et dans les années 1950.
La première école canadienne de sciences infirmières a ouvert ses portes en 1874, tandis que le premier programme de formation en sciences infirmières de premier cycle a été lancé en 1919. En 1948, soit près de 75 ans après l’ouverture de la première école de sciences infirmières, Gwennyth Barton et Ruth Bailey sont devenues les premières infirmières noires à obtenir un diplôme dans le domaine au Canada, à la Grace Maternity School of Nursing de Halifax. Leur héritage est encore bien vivant aujourd’hui, se reflétant dans la diversité des étudiantes et étudiants qui fréquentent les écoles de sciences infirmières au Canada.
Le 1er septembre 1964, la loi québécoise visant à protéger les employées et employés de la discrimination, y compris celle basée sur la race, est entrée en vigueur. Gloria Clarke Baylis, une infirmière et sage-femme noire, s’est rendue à l’hôtel Le Reine Élizabeth de Montréal afin de poser sa candidature à un poste en soins infirmiers pour se faire dire qu’il était déjà pourvu. Lorsqu’elle a appris plus tard que c’était un mensonge, madame Baylis a été la première personne au Canada à intenter un procès en vertu de la nouvelle loi, invoquant qu’elle avait été victime d’une discrimination relative à l’emploi basée sur la race. En octobre 1965, elle a gagné son procès en défendant les droits des infirmières et infirmiers et des individus noirs au Canada.
Marisse Scott est une autre infirmière pionnière noire, la première à obtenir un diplôme et à accéder à la pratique en Ontario. Elle a été admise à l’école de sciences infirmières après que des syndicats et des groupes confessionnels ont exercé des pressions pour que les étudiantes et étudiants noirs soient admis. Elle a accédé à la profession infirmière en 1950, ouvrant la voie de la diversité pour les infirmières et les infirmiers noirs qui obtiennent leur diplôme et exercent la profession dans la province aujourd’hui.
La chef infirmière d’origine jamaïcaine Una Ridley a été la première présidente noire de l’Ordre des infirmières et infirmiers de l’Ontario (OIIO), un poste qu’elle a occupé de 1976 à 1977. Elle a exercé une énorme influence sur les programmes en santé et a ouvert la voie à la deuxième présidente noire de l’OIIO, Sandra Robinson (2020-2022).