(Ottawa,le 13 janvier 2014) La toute récente position du Gouvernement du Québec de reporter la décision de rendre le baccalauréat obligatoire comme norme d’entrée à la profession infirmière a d’importantes conséquences pour la santé des Québécois et Québécoises. L’Association canadienne des écoles de sciences infirmières (ACESI) considère que le refus de rehausser la norme d’entrée à la pratique pour toutes les futures infirmières, tel que demandé par l’Ordre des infirmières et des infirmiers du Québec (OIIQ), est un grand pas en arrière en ce qui concerne les soins de santé au Québec.
Le standard du baccalauréat pour accéder à la profession infirmière est essentiel afin de répondre aux besoins de santé de la population. Il faut absolument tenir compte de la complexité actuelle et croissante de la prestation des soins de santé, du niveau élevé de connaissances et de compétences infirmières nécessaires pour fournir des soins sécuritaires et efficaces, et des décisions de vie ou de mort que les infirmières doivent être en mesure de prendre. Il est urgent pour le Québec d’adhérer à ce standard.
Il faut préciser que toutes les provinces et tous les territoires au Canada, sauf le Québec, exigent le baccalauréat pour accéder à la profession infirmière. En Europe, où les facultés et écoles universitaires de sciences infirmières du Québec ont contribué en tant que consultantes au développement de la formation infirmière, le baccalauréat est maintenant exigé par l’accord de Bologne.
L’ACESI a le mandat de promouvoir l’excellence en formation en sciences infirmières dans l’intérêt d’une meilleure santé des Canadiens et Canadiennes. L’ACESI demeure persuadé que cette décision causera un recul pour le Québec qui a toujours été un leader dans la formation en sciences infirmières non seulement au Canada, mais à l’échelle internationale.
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Cynthia Baker
Directrice Générale
Association canadienne des écoles de sciences infirmières
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